Voyages-nature-bio-treking-découverte -enfants-ain-rhône alpes-dessins-jouets-Jura-energies renouvelables-avion-train-tourisme-décoration-parfumerie-jouets-mobilier
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Canonnière
n.f. : comme
il existe pour les archers "l'archère", il s'agit là
d'une meurtrière aménagée elle non pas pour les
archers mais comme son nom l'indique, pour le tir au canon. Celle-ci
est en règle générale de forme ovale ou ronde.
Caponnière n.f. : une caponnière est une construction basse, cachée dans le fossé et servant à la circulation entre le coeur de la place forte et les autres constructions extérieures. La caponnière est également importante dans le système de défense puisqu'elle permet ce que l'on appelle "un tir de flanquement", c'est à dire un tir de biais pour défendre le devant d'un fossé voisin.
Casemate
n.f. :
voici un autre élément important de la fortification qui,
au fil des âges et des progrès de l'art de la construction
des forts sert à nommer différentes choses. Regarde cette photo à droite, il s'agit de l'une des nombreuses et belles casemates de Fort L'Ecluse; la plupart d'entre elles sont creusées dans la roche et même sur plusieurs étages !
Caserne ou casernement n.f. : c'est le bâtiment qui sert de logement aux troupes. Dans ces casernes, les soldats dorment à plusieurs dans de grandes chambres. Les officiers, c'est à dire ceux qui donnent les ordres, sont habituellement un peu mieux logés : chambres individuelles, à l'écart des simples soldats, parfois munies de cheminées ou alors placées à l'étage au dessus des fours à pains...un bonne solution pour avoir chaud !
Catapulte (du
latin catapulta; du grec katapeltês)
n.f. :
bien avant les canons,
c'est LA grande trouvaille de l'homme pour attaquer toujours plus et
avec le plus de dégats possibles.
Char n.m. : dans l'antiquité, au temps de César, des Romains et des gladiateurs, il s'agissait d'un véhicule à deux roues tracté par un ou plusieurs chevaux, fermé sur l'avant et ouvert à l'arrière et servant aux combats. Bien plus tard, c'est à dire à la fin de la première guerre mondiale, 1914-1918, puis dans tous les conflits suivants, on le dit "blindé", "char d'assaut" ou "char de combat" et désigne un véhicule à moteur, généralement équipé de chenilles pour mieux franchir les obstacles et ne pas subir de crevaisons, et équipé d'une mitrailleuse ou d'un canon.
Château fort n.m. : Demeure seigneuriale ou royale, en général fortifiée, et qui était défendue par des douves, de hautes murailles et des tours. A la fin du moyen-âge, les armes à feu prirent une telle importance qu'il fut nécessaire de repenser complétement la façon de se protéger. Les anciens châteaux forts, et seulement ceux qui pouvaient encore avoir un intérêt militaire, furent donc modifiés. L'artillerie devenant de plus en plus performante, tous les châteaux forts devinrent malgré tout dépassés dès le XVIIème siècle et ne servirent plus que de garnisons ou de demeures.
Chemin de ronde n.m. : c'est une petite voie de circulation pour les hommes à pied, un passage continu au sommet des murs de fortification d'un fort ou d'un château et destiné avant tout aux guetteurs (ceux qui surveillent la possible arrivée d'enemis ) et, lors de combats, aux tireurs.
Citerne
n.f. : réservoir
dans lequel on recueille et conserve les eaux de pluie, voire de source,
destinée à alimenter un fort.
Colimaçon (en) loc.adv. : se dit d'un escalier en forme d'hélice. Le principal intérêt de cette forme d'escalier est son faible encombrement, c'est à dire que dans un espace très réduit, un escalier en colimaçon peut permettre de faire communiquer plusieurs étages. L'escalier en colimaçon n'a pas d'axe central, à l'inverse de l'escalier "à vis" qui lui a son axe central. Au Fort l'Ecluse, tu pourras en découvrir...soit qui tournent sur leur gauche ou alors qui tournent sur leur droite. Tu peux aussi essayer de les repérer depuis l'extérieur puisque qui dit "escalier en colimaçon"ou "à vis" dit presque toujours "cage d'escalier ronde" donc en forme de tour...
Colombage (du latin columna, colonne) n.m. : c'est une technique ancienne de construction des murs avec un ossature, "un squelette", de bois et dont les espaces vides entre les différents poutres de bois de cette armature sont comblés par une maçonnerie. On peut donc voir des colombages avec du bois et des briques, du bois et du torchis ou encore du bois et du pisé.
Contre-offensive n.f. : c'est une offensive des troupes répondant à une offensive de l'ennemi, on peut tout aussi bien parler d'attaque et de contre-attaque.
Contrescarpe n.f. : il s'agit de la face extérieure d'un fossé entourant une place forte, c'est à dire la face côté ennemis, celle qu'ils devront franchir en premier. Cette face est opposée à "l'escarpe" : la face du fossé qui elle se trouve du côté de la forteresse.
Corbeau n.m. : c'est une pierre, une pièce de bois ou bien encore une pièce de métal qui est bloquée dans un mur mais dont une partie dépasse et sert à soutenir d'autres éléments de la construction. Un ou plusieurs corbeaux peuvent permettre de soutenir une poutre (pour un escalier comme sur la photo ou un plancher) ou encore un linteau (pour soutenir le haut d'une cheminée).
Corps de garde
n.m.
:
c'est le bâtiment des soldats de la garde, nommée parfois
la conciergerie. Un peu comme une concierge peut garder et surveiller
un immeuble depuis sa "loge" de concierge, des soldats sont
particulièrement chargés de garder les entrées
et sorties de tout fort, pour arrêter éventuellement ceux
qui veulent passer sans ordre ou sans se faire connaître.
Couleuvrine ou Couleuvrinière n.f. : très ancien canon (utilisé du XVème siècle jusqu'au XVIIIème siècle) dont le tube était long et effilé. Ce nom est bien entendu tiré du nom du serpent, couleuvre, de par la forme de cette arme.
Cour de retranchement n.f. : cette cour qui se trouve donc à l'intérieur d'un fort permet un éventuel repli ( se replier : se retrancher) si l'aversaire réussi à pénetrer et à passer les premiers murs qui cernent le fort. Cette cour est fermée par la deuxième ceinture de murs de fortification.
Cour d'honneur
n.f.
: il s'agit d'une autre cour,
un espace découvert, close de murs ou alors complètement
entourées de bâtiments.
Créneau
(du latin crena, entaille) n.m.
: c'est la partie creuse au sommet d'un
mur de fortification, particulièrement utilisé dans les
châteaux forts. Cette ouverture était faite à intervalles
réguliers en haut d'un rempart ou d'une tour et elle servait
aux guetteurs ou alors aux tireurs afinde pouvoir regarder vers l'extérieur
du château fort.
©2005 lesitedefortlecluse.org Crédits & Ressources |
Canonnières
Casemate à Fort l'Ecluse
Catapulte
Château fort
Citadelle
Colimaçon
Colombage
Corbeau
Couleuvrine
Créneaux (et merlons) |
![]() |
![]() |
![]() |